Simple complexe

Depuis la mandoline, 

 toutes fautes  incluses ...



Rendez vous randonneur,
la cadence doucement .

Monté sur deux talons,
on bouge en cambrant notre silhouette.

Là où tu veux, partout , ensemble.

D'ailleurs, où dors tu ?

Arrête toi quand tu passes,
ça nous ferait plaisir.

Le zèle est plus important encore.

Il lisse nos apparitions en des  dimensions invisible pour la plupart d'entre nous.

Reconnaitre la chance que tu as, d'être partout sans savoir, d'être celui qui transporte notre vie au quotidien.

On apprécie ton haussement d'épaules quand on fait appel à toi. On sait que tu es souvent partant pour jouer au chat,  nous d'ici, on suit ton parcours .

Qu'est ce que tu en fais des détours pour aller chez B.

Tu pars à quelle heure pour arriver où ?

Toi qu'on savait tant hilare au temps où on se voyait tous les jours. Maintenant c'est ta discrétion qui cale notre partition, pour séduire les artistes que nous sommes, afin de dissoudre la frustration qui nous piège au jeu des autres, comme un public attendrait la chute pour rire en même tant , applaudir quand il faut, non quand on aime. 

On se cale pour différer nos je t'aime en les plaçants au bon endroit.  C'est à dire en même temps.  Ça doit faire une charge émotionnelle ça à chaque fois qu'on applaudit quelqu'un  ?

4ème dose .

Tu es l'enchanteur de nos rêves pour des raisons qu'on ignorent .

Les grands classique de la chanson que le silence approuve au murmure de tes lèvres.

Auquel on ne se prend plus parce qu'on connait ta feinte pour suivre l'idéal qui te convie à la vie solitaire.

C’est parce que tu vis seul que tu sais ce qui nous arrive dans l'ensemble à nous tous qui parlons parce que ça nous soulage de dire aux autres que les cons c'est nous. 

Simplement, en éprouvant l'ascèse de moultes façons, tu offres des indications précieuse sur l'essentiel à porté de rien.

Celui ci nous échappe comme une bille de mercure dès qu'on souhaiterait s'y attacher.

Tu remarques finalement qu'on s'attache souvent à quelque chose, qui plus est, ce que l'on maitrise le mieux parce cela réconforte et dope notre égo de se sentir capable de produire quelque chose de soi, pire encore lorsqu'on en est sûr. 

Sûr de rien,  toi tu observes l'instant comme un observateur  de la lumière. 

La maitrise quand maitrise il y a,  devient intègre à notre corps,  comme un arbre peut l'être avec la terre par exemple. 

La différence entre toi est nous,  tu te déplaces entre ciel est terre,  tu représentes le voyage de l'air et l'interdépendance des phénomènes physique avec la pollution en plus.

Nous sommes sur terre,  on empreinte l'air que l'on respire les pieds sur terre, et tu nous empoisonne de produits que tu ramènes,  on t'empoisonne de produits que l'on te donne, à emporté chez ceux qu'on connait pas. 

C'est comme ça que tu développes la solidarité entre les êtres, en créant le climat propice aux rencontres,  aux dialogues,  aux échanges parce que c'est ce que tu entretiens pour toi même, c'est tout ce que tu souhaites aux autres, d'ailleurs il en va ainsi depuis toujours. 

On te trouve distant , c'est vrai, mais ça nous porte chance, parce que ce que tu fais , on le ferait pas .

 On préfère rester chez nous .

Ici on est prisonnier des taxes.  Au vent des apparences commise partout où nous avons semé, nous mangeons autour de notre table ronde en bois faite par un ébéniste,  avec une nappe en pétrole encré de motifs nature . Des verres en sable,  de la porcelaine de Limoges et des couverts en métal.  De l'eau qui vient de loin et ces chaussures que l'on porte, et nos vêtements et toute notre maison,  et tout ce qu'on regarde alors . 


Serait ce venu la tout seul ?

On te trouve distant ,  froid  même , ce changement soudain de comportement nous laisse de marbre quand on repense aux souvenirs du temps jadis.

Tu es bien coiffé, ta coupe rase me rappel celle d'un moine bouddhiste,  d'un légionnaire où encore celle d'un rasta décoloré.  Décoloré parce que Toubab sait d'où on vient. 

On sait que tu respires pour le berceau de l'humanité avec ton premier amour depuis fort longtemps.  Chez toi , rien ne s'efface,  tout se transforme.

Dans tes élans d'écriture tu nous prends et tu nous lâche pour qu'on accède au nouveau monde .

Toi qui nous disait qu'à l'horizon 2050 les langues reviendraient sous une forme de dialecte Phonétique dans lequel on se comprendra tous quel que soit l'endroit où on vit sur les planètes.

Tu nous reviens souvent du nord, on est souvent plus au sud que toi et quand on se retrouve à Lyon pour un diner spectacle,  tu nous regardes sans dire mot,  parce que tes yeux nous racontes assez pour que comprendre suffise.

Avec le prêtre pour toi,  on a fait le sacrement des malades pour que ton corps se régénère et que tu retrouves une santé de fer , et ta joie de vivre d'antan.  Une santé qui te permette de poursuivre tes rêves,  ce que tu as construis.

Tu savais faire le tour de nous même dans un tourbillon , désormais tu te déplaces et chaque parcelles de ta voix est avec nous.

Tu reviens doucement, tu repars doucement parce que tu sais que la voie en harmonie, en équilibre pour un monde plus juste, est une aventure commune à tous les êtres et pour se faire , ralentir offre  la meilleure maintenance qu'on puisse offrir à nos corps .

Quand tu reviendras,  tu seras neuf en trèfle et en coeur dans le corps d'un enfant parce que tu comprends  la nécessité d'être simple et le dur labeur que cela représente.

Prend le temps.
S'il te plait,  prend le temps .

Pour nous , il reste du sirop pour rire à plusieurs,  et du cigare pour les grandes occasion. C'est notre part de rêve ça tu comprends ?

Euh ...

On est en avance !
Quelle heure est il ?

Oah

On a des vêtements à repasser.
A laver aussi, vite une machine chrono, ça lave à 40 degrés.

On est en retard ! Dépêchons.

Bon.

Le soleil commence à tomber, ce doit être le soir,  mais oú ...

Un sirop, en terrasse accompagne un monsieur.  Une paille dans le verre , un bout plongé dans le sirop l'autre dans sa bouche .

Drôle de phénomène, l'aspiration

On redouble de prudence à nos états défaits dans un contexte de fête parce que c'est souvent mieux de dormir sur place.

Le ridicule ne tue pas ceux qui savent l'être sage.

Dans un groupe à chaque fois , il n'y en a un, les autres s'en moquent, c'est un tord parce que c'est un qui porte.

Là bas,  un terrain propice à l'exlosion des sens .

Une le regarde à travers des verres épais.  Il ne voit pas ses yeux . Il regarde ailleurs , fait mine de rien.

Il la regarde de nouveau pour entendre son voyage tandis que des ricanements jaillissent à la table de devant.  Les E quelque chose témoignent de leurs effets . 

Sucre, sel, nicotine pour calmer ses envies, aussitôt,  cupabilité s'en suit .

Les vagues oscillent, ça fait des secousses dans tout ce qu'il est capable de comprendre en harmonie.

Une grande est profonde respiration le ramène à flot ...

Bon ce sera pas pour aujourd'hui.  Trop lucide pour rire d'un seul coup et ...

Ça parle de nous, écoute.

À la table d'à côté un couple amoureux
En face, deux tables mixtes.

Un bar qui s'appelle Cathé et sur la même place une cathédrale.  Deux établissement,  deux ambiances.

Dans l'un.  Cocktail passion à 8€ passé de quelques minutes.

Dans l'autre, cierge à prix libre.

Après la prière , on opte pour le cocktail  sous le soleil, sandale au pied, on lit la presse assez près du parasol.

D'un seul coup,  c'est l'hiver  et la neige tombe,  les flocons disparaissent aussitôt sur le sol brûlant.  Les nuages se gloussent, s'épaississent et notre situation est en incohérence total avec le climat et le temps qu il nous reste à vivre heureux .

Motus et bouche cousu

Ne dites pas que Goan passe .

Passer plutôt le bonjour à la Nasa !


Lieusaint , le 22 novembre 2018 


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